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Sortie régionale
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Grotte du Château à Les-Terres-de-Chaux (25)
L'entrée principale de la grotte est une résurgence temporaire, elle s'ouvre au pied d'une falaise calcaire de 80 m de haut qui forme un cirque en fer-à-cheval, au nord du village de Châtillon-sous-Maîche.
À partir de 1961, divers groupements spéléologique ont exploré cette grotte, en dressant d'abord des plans sommaires, puis des topograhies plus élaborées.
Depuis 1990, le GSAM (Groupe Spéléologique-Archéologique de Mandeure) a réalisé de nombreux travaux et surtout levé une nouvelle topographie dont le développement est de 2100 mètres.
La falaise qui surplombe le porche se prolonge à l'est par un éperon rocheux que surmontent les ruines du château de Châtillon-sous-Maîche, qui fut l'une des plus importantes forteresses de Franche-Comté, avant que Louis XIV ne le fasse raser en 1675 !

 panoramique en contre-jour avec brume...
Vue depuis la D294, la Roche Fendue (1), le château (2), la grotte du château (3).


La sortie du dimanche 24 octobre 1999
Les images portant un symbole "film" en bas à droite sont issues de tirages "argentiques" numérisés. Pour ces images : Tous droits réservés, Philippe Vergon. Toutes les autres images : Tous droits réservés, ASCAP.

Temps nuageux, doux. Quelques gouttes de pluie.
Il est 13h45 : Au rendez-vous, avant le pont de Bief, Amélie, Gilles, Roland, André et les quatre guides, Philippe, Christian, Jean-Paul et Jean-Baptiste.
 La vallée du Doubs vue de Nods Tout ce petit monde se rend à la station de pompage, en empruntant le chemin qui descend depuis Nods à travers les pâtures (il faut penser à refermer les clôtures).
Philippe et Peggy sont absents. Arrivés vers 14h, et croyant que la grotte à visiter était celle dont l'entrée est située au sud sous le château (Grotte des Alsaciens), ils ne pourront pas nous rejoindre. Dommage !


 Le porche d'entrée et la falaise On se prépare à côté de la station de pompage, on vérifie le matériel, puis on entame la montée vers le grand porche, sur les éboulis et presque dans le ruisseau.
La falaise de 80 mètres est impressionnante. Sous le porche, une échelle rustique mais efficace nous amène à la galerie d'entrée. Vers 14h30, tout le monde est sous terre et la progression commence.
 Le porche d'entrée   L'échelle et la galerie d'entrée
Après à peine 50 mètres, on a déja surmonté la première difficulté, un passage 16 (13 et 3)... La seconde, une étroiture en "baïonnette" et les passages bas suivants sont franchis sans problème.

 L'étroiture en baïonette...
Pourvu que mes bottes passent...

Au fur et à mesure de la progression, les guides apportent aux spéléos d'un jour des commentaires sur la genèse de la cavité et les divers travaux de prospections en cours.
Cette cavité n'est pas une grotte touristique, et son parcours demeure assez physique : Il faut ramper sur les mains et les genoux, marcher le dos courbé, escalader des ressauts, franchir une vasque avec parfois quelques centimètres d'eau !

 Une tit'pause...
Bin non, y a pas de chauffage...

Après 2 heures de "ballade" nous débouchons au jour, en pleine falaise, à dix mètres du sol, par une ouverture fossile d'où l'eau sortait il y a des milliers d'années.
Autre surprise, il pleut à verse !
Une corde est installée pour la descente en rappel. L'appréhension de départ est vite surmontée grâce aux encouragements. Bientôt les nouveaux explorateurs se retrouvent au pied de la verticale, soulagés.

 Amélie  André  Gilles  Roland
Le rappel... J'm'en rappellerai !

Arrivés près des voitures, le déshabillage pour remettre des vêtements secs n'est pas aisé sous la pluie battante. Le hayon du Berlingo de Philippe a été apprécié !
Vers 17h30, les spéléos en herbe, satisfaits de leur après-midi de découverte, remercient leurs guides et regagnent leur domicile. Pour les consoler du lendemain, on peut leur dire que les souvenirs durent plus longtemps que les courbatures...

Quelques commentaires recueillis le lendemain :


...très content du périple, bien organisé, spectaculaire, varié... (Gilles).