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Les sorties régionales

Sortie régionale

Grotte de la Malatière à BOURNOIS (25)

La sortie découverte du samedi 13 mai 2000.

Participant(e)s	Alexandra, Jean-Pierre, Pierre, Julien, Michel, Erwan, et le petit dernier, Maxime, 6 ans.
Accompagnants	Jean-Paul, David, Philippe.

À 15 heures, perception des baudriers, chacun s'affaire pour ajuster ses cuissards pendant qu'un groupe de spéléos allemands sort de la cavité.
À 15h30, prêts pour l'aventure !
La première "difficulté" : le trou béant d'entrée qui mesure 7 mètres de profondeur est descendu à l'échelle alu, pas trop de problème malgré son instabilité dans une descente contre paroi.
La progression se poursuit dans la grande galerie jusqu'au passage bas menant à une salle plus modeste. Par un boyau parcouru à genoux, nous débouchons dans une grande salle : la salle du pilier. Pour satisfaire à la tradition, on prend quelques photos du groupe.
A l'opposé de l'accès, un autre boyau mène à une galerie plus spacieuse où l'on chemine tantôt debout, tantôt courbé ou même à plat ventre pour franchir une étroiture.
Arrivés à un balcon : la vire, nos découvreurs forcent à nouveau une étroiture pour arriver enfin dans la galerie sud dite du "Métro", 10 à 15 mètres de large, parfois autant en hauteur : C'est vraiement grand et l'écho est impressionnant !
Jean-Paul, le barde du jour s'en donne à pleins poumons !
Il est 17h00 quand le groupe arrive vers la cheminée SCV, où nous décidons du retour.
Une petite heure encore pour remonter à la surface. La remontée à l'échelle souple se passe très bien.
Stupeur à la sortie ! un groupe de jeunes locaux inconscients étaient descendus dans la grotte en utilisant notre matériel sans avoir installé leur propre équipement. Utilisation somme toute pas trop grave, mais risquée car si nous les avions doublés sans les rencontrer dans la grotte et que nous soyons sorti avant eux ils auraient eu quelques difficultés pour sortir !
Nos 6 spéléos d'un jour, après quelques collations, remercièrent leurs guides pour cette après-midi de découverte.

Quelques réactions :
Erwan : Sympathique, varié, avec des grands espaces, des petits goulets, et des penchants en avant, des penchants en arrière, tout ce qu'il faut pour...
C'est quoi des penchants en avant ?
Ben, une glissade en avant, entre autres, et une glissade en arrière...
Alexandra : Non, pas moi.
Michel : Oui, j'ai bien plongé, c'était super, c'était dur mais c'était super, voilà.
C'était dur ?
C'était très dur...
Maxime : Oh non !
Michel : Juste pour lui, mais comme moi je suis beaucoup plus gros que lui... Pour moi il y avait des passages étroits. Mais c'était bien, et l'encadrement était très bien aussi.

Retour sur les "vrais-faux spéléos" inconscients :
Philippe : Ils sont descendus après nous, sans matériel, en utilisant notre équipement. S'ils avaient été dans une galerie annexe, la galerie des Araignées, par exemple, on se serait croisés sans se voir. Nous en sortant, on déséquipe, à cinq minutes près ils pouvaient être dans le trou, et nous on le savait même pas. Il y avait bien une voiture, mais bon, ici c'est un lieu de promenade.
Ils étaient très insuffisamment équipés, avec des kits "achetés au camion", sans casques, sans cordes valables, avec les lampes torches inadaptées, etc.
Mais ils pouvaient être confondus par des promeneurs avec de vrais spéléos, et ainsi donner une image négative d'un sport où nous sommes tous très professionnels.

Quelques photos :
Les images portant un symbole "film" en bas à droite sont issues de tirages "argentiques" numérisés. Pour ces images : Tous droits réservés, Philippe Vergon. Toutes les autres images : Tous droits réservés, ASCAP.

Réglage des casques, cuissards, baudriers...

Prêts (et encore propres) pour la descente !

J'y vais, mais tu me lâche pas la main...

Lui, préfère remonter sur corde, aux bloqueurs

C'est vous qui faisiez tout ce bruit sous nos sabots ?